Par un très vieux soir de guerre, le Toine voit son père descendre l’allée gelée des premiers grands froids de janvier. Il est mené par deux gendarmes et un autre homme vêtu d’un long manteau de cuir sombre. Il ne le reverra jamais. Dès lors, Le Toine est orphelin. Il grandira mais dans son esprit, il va rester petit.
Dans son village en Auvergne d’altitude, sa vie suivra un parcours délicat. Pourtant, c’est avec une lointaine et douce indifférence qu’il en reconnaîtra le chemin. Il entend parler de la mer… ou l’océan, il ne sait pas très bien. Il se dit qu’il aimerait bien la rencontrer, la mer… ou l’océan. Il attend d’être seul, le soir, pour dans ses rêves l’imaginer. Quand il la verrait, cette étendue d’eau si vaste que les bateaux eux-mêmes s’y perdent, il saurait bien la reconnaître…
Le Toine, c’est un être qui, comme la terre et d’autres êtres en ce lieu un peu rond des montagnes d’Auvergne, souffre. Mais il regarde les souffrances de ses grands yeux étonnés, la tête un peu penchée, comme un qui, du monde, chercherait encore à s’émerveiller.
Lui sera-t-il donné, au long de cette vie pas toujours très bien traitée, de le trouver enfin, le sentier qui mène à la mer-océan ?
La vie est toujours vécue dans l’attente d’une histoire d’amour
15,00€Ceci n’est pas une histoire. Ou plutôt, ceci n’est pas seulement une histoire. Elle est de celles dont on ne sait pas vraiment comment elle commence, parce que peut-être n’a-t-elle jamais seulement commencé …
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